Forum des associations

L’été se termine, et comme chaque année nous serons présents au forum des associations de Cachan, stade de l’ESTP le samedi 10 septembre de 13h00 à 18h00?

L’occasion de nous revoir avant de commencer une nouvelle année chorale !!

Ca se passe ici :

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Déplacement en Allemagne

Du 5 au 8 mai 2016, l’Ensemble Choral Georges Migot s’est rendu avec son chef de choeur, Mauro Fantin, à Sickte, municipalité appartenant au district de Wolfenbüttel (Basse-Saxe), pour célébrer les 40 ans de jumelage avec le Frauenchor de Sickte.

ECGM à Sickte - mai 2016

ECGM à Sickte – mai 2016

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Nous sommes attendus à Sickte

Et toute la presse parle de nous :

http://regionalwolfenbuettel.de/40-jahre-chorfreundschaft-frauenchor-erwartet-gaeste-aus-cachan/

 

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Françoise PECH

Titulaire du diplôme universitaire d’études approfondies en musicologie, Françoise Pech         s ‘est formée à la direction de choeur auprès de Stéphane Caillat et Philippe Caillard. A la Schola Cantorum de Paris, elle obtient des récompenses en classes d’écriture, analyse et histoire de la musique. Elève de la classe d’orgue de Jean Bonfils et de Jean Langlais, elle termine son cursus instrumental en 1976 auprès d’André Fleury, auquel elle consacre son sujet de maîtrise en proposant une analyse détaillée de ses oeuvres et de sa carrière d’organiste à l’église Saint-Eustache. Témoignage incontournable de la vie artistique de la fin du XXème siècle, ce travail sera publié dans la « revue de l’Orgue ». Françoise Pech est vice-présidente de l’ « association André Fleury ».

Parallèlement à ses activités musicales professionnelles, elle se consacre à l’épanouissement du chant choral. Très impliquée dans la direction de choeurs, elle est à l’origine de plusieurs ensembles. En 1972, elle fonde à Paris l’ensemble vocal Schola Nova, composé d’étudiants de l’université de la Sorbonne, qui se consacre plus particulièrement au répertoire de la musique française du début du XXème siècle. En 1978, elle prend la direction de la chorale A Coeur Joie « la Cavatine » de Sainte-Geneviève-des-Bois, en Essonne, crée en 1982 le choeur « A Contretemps » actuellement basé à Draveil, puis en 2006 l’ensemble vocal « Tempus ».

Directrice du conservatoire de Draveil puis de celui d’Orly avant d’être  directrice des affaires culturelles de la ville d’Orly, elle fonde un festival de chant choral « Orly chante » et assure la direction artistique des « concerts de Saint-Germain ».

Membre du conseil d’administration de la SFCC – Société Française des Chefs de Chœurs – elle est administratrice et conseillère artistique de l’association «  La Locomotive des Arts » dont les objectifs sont orientés vers l’accompagnement et la production de jeunes talents musicaux nationaux.

Séduite par des projets originaux, elle n’hésite pas à répondre aux invitations du choeur de Guadeloupe à Pointe-à-Pitre, aux projets d’oratorios à Paris-Bercy ou au Palais des congrès de Paris. Le travail en collaboration avec différents orchestres, dont l’orchestre I Strumenti ou l’Ensemble orchestral Stringendo, lui permet de se confronter à un répertoire contemporain avec des oeuvres de Régis Campo, Thierry Escaich, E.Rautavaara ou Raoul Lay.

Son répertoire de prédilection reste la musique sacrée du XVIème au XXIème siècle, qu’elle aborde avec la même exigence au sein du choeur A Contretemps, de l’ensemble vocal Tempus ou en partenariat avec différents choeurs d’Île-de-France.

Depuis novembre 2016 elle a repris la direction de l’ensemble choral Charles Migot à Cachan.

 

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Georges Migot (1891-1976)

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Né à Paris le 27 février 1891, Georges Migot est issu d’une vieille famille franc-comtoise dont les origines remontent au 15ème siècle.
Fils d’un pasteur, il montra des dispositions précoces pour la musique. A l’age de 14 ans, il écrit un  » Noël a capella « , toujours chanté. Puis, à 18 ans, il compose le  » Paravent de Laque « .
En 1913, Georges Migot entre au conservatoire de Paris dans la classe de composition de Widor, travaille l’orchestration avec Vincent d’Indy, et Maurice Emmanuel lui enseigne l’histoire de la musique. L’orgue lui est enseigné par Guilmont et Gigout.
A la suite d’une blessure de guerre, Georges Migot connut une longue période d’inactivité physique qui fut pour lui une époque d’intense activité intellectuelle couronnée, de 1918 à 1920, par 3 grands prix de composition. Il reçut également en 1921 le prix Blumenthal pour l’ensemble de son œuvre.
Bien qu’étant essentiellement musicien, Georges Migot laissa de nombreux écrits, dont des poésies, ainsi que des peintures et de la sculpture qui ont fait l’objet de quelques expositions. Certaines de ses toiles se trouvent actuellement chez d’éminents amateurs d’art.
Son œuvre musicale comporte toutes les facettes de cet art : musique de chambre, lyrique, musique d’orchestre, de piano, d’orgue, musique vocale, chorale, publiées par trois éditeurs parisiens.
En 1948, Georges Migot est nommé Conservateur du Musée des instruments anciens du Conservatoire de Paris.
Il resta fidèlement attaché à sa confession religieuse, et laissa un nombre impressionnant d’œuvres tant spirituelles que profanes.

Les écrits de Georges Migot :

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· Essais pour une esthétique générale (1915),
· Jean-Philippe Rameau, ou le génie de la musique française (1930),
· Les appoggiatures résolues et non résolues,
· Le lexique des termes utilisés en musique (1947),
· Musique et matière sonore (1963),
· Plusieurs recueils de poésies.

Principales compositions de Georges Migot :

· .Les Agrestides, œuvre créée au Concertgebow d’Amsterdam par Pierre Monteux et diffusée à l’ORTF dirigée par Jean-Jacques Werner en 1965 ou 1966,
· Les Stèles (1924), pour voix grave, harpe, célesta, contrebasse, tam-tam, et gong,
· Sept petites images du Japon (1917), pour chant et orchestre,
· Sinfonia da Chiesa, pour 85 instruments à vent (1955),
· Le livre des Danceries (1929),
· Le Zodiaque, 12 études pour le piano (1931-1932),
· Les 17 poèmes de Brugnon, sur des textes de Tristan Klingsor, magnifique hommage à la voix, digne des  » Amours du Poète  » de Schumann et de  » La Bonne Chanson  » de Fauré,
· Les 35 Psaumes nouvellement harmonisés (1961), pour orgue et chœur mixte, utilisés dans la liturgie réformée,
· La Jungle (1928), polyphonie pour orgue et orchestre,
· Sonate fuguée  » Mon art de la Fugue « , pour orgue, qui deviendra la 7ème symphonie pour orchestre de chambre,

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· Symphonie N° 8 pour 10 instruments à vent,
· Trois Nocturnes Dantesques,
· Le grand trio avec piano (ou la suite à trois), l’un des chefs d’œuvre de la musique de chambre,
· Musique pour l’Univers Claudelien, pour orchestre, œuvre créée au Festival d’Aix en Provence par Pierre Dervaux avec l’Orchestre de Paris,
· Les Petits Préludes (1927) pour flûte et violon, évocation de chants d’oiseaux d’Ile de France. Il faut noter que Georges Migot s’intéressa bien avant Messiaen de très près à reproduire ces chants avec des instruments de musique,
· Les transcriptions de Noëls Anciens pour chœurs ou pour ensembles instrumentaux.

Les grandes œuvres religieuses de Georges Migot :

· Saint Germain d’Auxerre (1947), pour 3 chœurs et 4 solistes sans accompagnement, sous forme d’oratorio-chanson de geste. Cette composition est son œuvre capitale,
· Requiem (1953), a capella également,
· Le Sermon sur la Montagne (1936), pour 5 solistes, chœurs mixtes, orgue et orchestre à cordes.
· De 1941 à 1955, Georges Migot compose 5 oratorios retraçant la vie du Christ. Par ordre de composition :
La Passion (1941-1942),
L’Annonciation (1946),
La Mise au Tombeau (1949),
La Résurrection (1953),
La Nativité de Notre Seigneur (1954-1955).
· Psaume XIX,
· De Christo (1971-1972), pour baryton, chœur mixte, flûte et orgue,
· Le Petit Evangéliaire,
· In Memoriam, commande d’André Malraux conjointement à G. Migot, D. Milhaud et O. Messiaen.

Les œuvres théâtrales de Georges Migot:

· Saint Louis, roi de France, opéra-oratorio en deux parties (1970),
· Les momies d’Egypte, comédie chorale (1972),
· Hagoromo, symphonie chorégraphique et lyrique, création à Monte Carlo,
· Le Rossignol en Amour, opéra de chambre,
· Contes de Fées (1938),
· Ainsi que de nombreuses œuvres pour instruments seuls, harmonisations, des œuvres encore inédites. En 1980, on estimait plus de 200 numéros d’opus.
Une des phrases de Georges Migot éclaire son souci de la recherche esthétique dans son œuvre :  » la mélodie est l’âme même de la musique et du musicien qui la révèle « .

Références :

· Musica N° 146 (mai 1966). 75ème anniversaire de Georges Migot, par Max Pinchard.
· Encyclopedia Universalis (1980).
· Histoire de la musique, par Marc Honegger (1957).

Informations recueillies par Claude Fournigault

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